Karina Bobik-Vengere

04/04/2020

Aujourd’hui le 19 mars 2020.

Je me sens un peu dépassée, voir même délaissée, j’ai peur d’échouer dans les études, car ce qu’il se passe actuellement me dépasse. Je travaille dans un supermarché et se retrouver face à des personnes infectées provoque un stress, mais cela devient une habitude qui ne devrait pas en devenir une car je sais que si j’attrape ce virus, avec la santé que j’ai aujourd’hui, je ferai probablement partie des personnes qui en sont décédées. Ce que je vois dehors aussi, sont des personnes qui profitent du beau temps en cette période de confinement, cela m’exaspère car cela est pris à la légère, et j’entends énormément de choses et je ne sais plus où donner de la tête, car il y a une masse d’informations qui circule.