Hélène Merlin-Kajman
13 octobre 2012
De transitions en transitions
Le texte de Sébastien Balibar, physicien spécialiste des transitions (certaines nous sont familières, comme la transition de l'eau à la glace), ne se contente pas de nous parler de physique de façon lumineuse : malgré ses réticences, il jette aussi un pont vers nous en commentant métaphoriquement les métaphores de notre manifeste. En les interrogeant aussi. Bref, en ouvrant un espace de dialogue pour notre rencontre qui aura lieu le 22 octobre prochain, sans exclure que ce dialogue soit impossible : car y a-t-il une transition possible « entre sciences humaines et sciences dites "dures" ou "exactes" », sinon « brutale » ? se (et nous) demande-t-il. Qu'il en soit vivement remercié.
L'exergue de Sarah Nancy évoque une toute autre sorte de transition, celle que Rousseau dénie à l'art de Lully, celle du langage à la musique et du coeur à la mélodie.
Et cette semaine, la réponse de Laura Vazquez au questionnaire commence par un jeu de mot et un rire d'enfant.