Hélène Merlin-Kajman
30 mars 2013
Cambridge !
Cambridge ! Cambridge, avec un point d’exclamation. Vous trouverez le compte-rendu de notre rencontre avec le département de français en novembre dernier. Le point d’exclamation, c’est de bonheur, à nous souvenir de la qualité de nos échanges, du fait de nos collègues et de leur accueil généreux (si vous ne connaissez pas Cambridge, réparez cela de toute urgence).
Grande émotion pour nous que d’aller discuter avec eux de Transitions, de littérature, d’enseignement – et de faire voyager ainsi les perspectives, puisque, vous le verrez, nous nous sommes penchés notamment sur le cas de La Débâcle de Zola – comment l’enseigner ? – que nous avait présenté Jean Kaempfer, alors professeur à l’université de Lausanne (et depuis, professeur honoraire). Une des convictions qui nous animent trouve confirmation : nous pouvons parler de littérature à un haut niveau d’exigence à partir de la question de l’enseignement.
Et l’exergue de Mathias Ecoeur, sur une phrase de François Cusset qu’il avait justement citée dans son intervention à Cambridge, en constitue une prolongation importante.
Oui, l’enseignement décidément nous importe, et nos rubriques sont particulièrement ouvertes à quiconque veut intervenir sur cette question.
C’est d’un Anonymeque nous publions cette semaine la réponse à notre questionnaire sur la littérature. A la question : « Si les enfants n’arrivent pas à lire, est-ce grave ? », il dit : « Oui ». Et il interpelle : « Y a-t-il des “non” dans les réponses à cette question (sans tenir compte des dérapages de souris) ? »
Mais oui, Anonyme ami. Je vous renvoie par exemple à mes lettres du 24 novembre et du 12 janvier derniers – ou encore à la réponse d’Helio Milner au questionnaire. Même si bien sûr, on peut gager que ce dernier adore voir les souris déraper. Ah, tiens ! Une souris verte ?