Hélène Merlin-Kajman
04 Avril 2020
Transitionnel...
Je dois l'avouer, j'aurais bien aimé trouver encore un adage qui me fasse rire comme celui de la peste comme je le disais dans ma lettre du 21 mars et m'en expliquais dans celle du 30. Mais celui que j'ai retenu pour aujourd'hui trompe au moins ces étrangetés et ces solitudes dont nous avons fait l'objet de notre sablier cette semaine : « En voyage, le trajet le plus long à franchir est la porte ». Transitionnalité. J'espère qu'il vous fera quelque chose de l'effet qu'il m'a fait : m'aider.
Mais vous trouverez aussi deux adages, celui de Jean Monamy et celui de Natacha Israël sur l’adage prévu il y a un mois : « Quand on aime on ne compte pas. »
Et vous trouverez trois saynètes (François Ardeven, Guido Furci et Michèle Rosellini) sur le texte de Primo Levi, également annoncé il y a un mois : commentaires qui additionnent leur sagesse, leur savoir, leur profondeur – sans que rien ait été concerté.
Et voici nos grains de sable du sablier. Des étudiants y participent. Nous espérons que ces textes réunis fassent sens : que les lire soit comme les écrire – plus que des traces, des signes les uns vers les autres.
Enfin, voici le thème de sablier que nous avons retenu pour la prochaine semaine : le téléphone. Mais nous poursuivrons les précédents.
H.M.-K.
Accompagnent donc cette lettre, outre les liens ci-dessus :
- « Ce que je vois et entends par la fenêtre » : Karina Bobik-Vengere, Tristan Bourhis, Charlyne Cerclé Carcy, Gabriel Gardet , Lucas Herradi, Michèle Rosellini.
- « Etrangetés et solitudes » : Eva Avian, Tristan Bourhis, Max Divin, Hélène Merlin-Kajman.
Nous attendons vos textes.
Prochain sablier : Le téléphone
Prochaine saynète : un texte de Blaise Cendrars.
Prochain adage : « Tout le monde sait naviguer par temps calme »; « Une hirondelle ne fait pas le printemps »;