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Hélène Merlin-Kajman

28 avril 2012

 

 

Signifier, ce n'est pas toujours comprendre ni se comprendre facilement, comme nous l'indique assez l'étonnante tradition du rébus, auquel un colloque à Paris est bientôt consacré (2-4 mai).

Cette semaine, nous en avons plusieurs preuves.

L'exergue de Tiphaine Pocquet commentant une citation du mathématicien Hermann Weyl vole avec émerveillement au signe mathématique une étincelle de sens cabalistique, tout en contemplant, du seuil,  sa beauté.

Les deux réponses au questionnaire nous interpellent, mais de façon totalement contraire : Bernard Magnan nous adresse un blâme en jugeant nos questions « d'un sérieux soporifique », tandis que, généreusement élogieux, Neko, du Japon, s'enthousiasme pour notre questionnaire « émoustillant » - ce dont nous le remercions !

Comment auraient dû se présenter nos questions pour satisfaire celui qui se présente comme un vibrant adepte de la mythomanie  ? Je l'ignore. Ainsi le sens, obstinément, fait des tours et se trouble, pour le meilleur et pour le pire.

Là bien sûr réside une difficulté, qui n'est pas que littéraire, comme nous le montre Bruno Blanckeman en retraçant tous les avatars de la dramaturgie scolaire, universitaire, sociale, du contresens, une dramaturgie dont il souligne, sans du tout le déplorer, qu'elle s'est considérablement relâchée depuis un demi-siècle.

Pourvu que le fil, la scène elle-même, ne lâchent pas, c'est tellement mieux ainsi. Il pourrait y avoir plus de monde réuni à l'arrivée, à condition d'accepter un peu de flou entre chacun - mais dans un peu plus de cadre commun.

 

 

 

 


 

 

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