Mathias Ecoeur

29  juin 2013

 

De seuil en seuil

Voici qu'une nouvelle fois − la deuxième, déjà ! – Transitions nous mène jusqu'« Au seuil de l'été ». 

Au cours de cette deuxième année de publication, une quarantaine d'exergues et autant de Lettres signées par Hélène Merlin-Kajman se sont égrénés sur nos pages. Une vingtaine d'articles sont venus nourrir nos Intensités, sept rencontres ont été partagées dans la rubrique Civilités ; d'autres, scripturales, se sont ébauchées par l'intermédiaire des réponses à notre questionnaire. Il y a eu aussi de la couleur, avec les photographies de Fabien Sfez et de Laurent Villiers, l'onirisme des fables de Mary Shaw, la joyeuse gravité de celles d'Helio Milner et, comme pour réchauffer l'hiver, « juste » quelques poèmes – qui pourront encore rafraîchir nos étés !

En septembre dernier, c'était avec une innovation que Transitions avait fait sa rentrée : une nouvelle page d'accueil qui regroupe aujourd'hui encore la Lettre hebdomadaire, un accès facilité aux derniers articles publiés avec « Vient d'arriver » et un aperçu des « Rendez-vous » auxquels nous vous convions. Et c'est également sur une nouveauté que cette année s'achève : désormais, vous retrouverez nos rencontres sous forme audio, à commencer par celle qui nous a réunis autour de Pierre François Berger, professeur de mathématiques, dont vous avez déjà pu découvrir les ébouriffants « Nombredindoute » dans la rubrique « Effervescences ». A sa voix se mêlent cette semaine les réponses apportées à notre questionnaire par Hélène, enseignante au collège, et les mots d' « espoir fou » que trouve Tiphaine Pocquet pour « faire de la perte un art » dans un exergue où elle commente quelques vers d'Elizabeth Bishop. Voilà qui pourrait moirer de reflets nouveaux les vers de Jean-Charles Vegliante, « Il ne faut pas aimer, il ne faut que perdre / Tombe d'avoir trop retenu son effroi » !

Ainsi, au seuil de l'été, nous nous séparons – emplis d'échos pourtant, de potentialités, de résonances...