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Hélène Merlin-Kajman

27 avril 2013

 

 Chance

 

Je me prends à imaginer, en lisant les formules « pointues » de Léonard, qu’il s’agit là d’un écrivain (ou d’une écrivaine !). Même celles qui heurtent ma pensée me plaisent. Par exemple, à la question « Certaines œuvres traversent les siècles. Comment l’expliquez-vous ? », la réponse : « Extraordinaire coup de bol ! ».

Pour l’exergue de cette semaine, Natacha Israël, sur une citation de Jacques Rancière, évoque aussi la littérature, mais sur un tout autre ton. Elle défend son droit à la fatigue...

Exemple à l’appui, tout en finesse théorique, Sonia Velazquez nous montre quant à elle comment elle envisage l’enseignement de la littérature : selon elle, le texte, « bon à penser », peut être transmis comme un objet de re-connaissance transhistorique.

« Bon à penser », bon à donner : bon à prendre, en somme ? Le « coup de bol », ne serait-ce pas le nôtre, bien plus que celui de l’oeuvre ?

 

 

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