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Hélène Merlin-Kajman

21 septembre 2013

 

Un chien ou un monstre ?

Samuel Estier qui répond aujourd’hui au questionnaire – il est membre de Transitions – n’a, comme définition de la littérature, que celle de son évidence vitale, sans frontière générique (tout peut en être selon lui) : il lit, dit-il, « pour tuer la sensation du temps ».

En relisant aujourd’hui nos questions lacunaires – nous avons hésité en juin à les renouveler -, je prends conscience que nous n’avions pas pris tous les risques : nulle question qui porte sur la beauté ! C’est peut-être dommage. Notre dossier sur ce problème est pourtant aujourd’hui le plus fourni : vingt articles. Et je vous livre aujourd’hui mes raisons, enrichies de ces contributions, de défendre ce terme (cette émotion, cet élan).

L’exergue de Lise Forment sur deux citations de Cocteau dont l’écho l’intrigue pose à sa manière la question que posait déjà Boileau : « par l’art imité », un chien monstrueux est-il un chien ou un monstre ? Ce qui rejoint, bien sûr, la question de la beauté.

 

 

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