Hélène Merlin-Kajman

10 mai 2014

 

Boucles

 

Emile commente ses raisons de lire : « Le plaisir, c’est sûr. La consolation de se savoir définitivement inconsolable. Le dialogue avec les morts parce que la bibliothèque est peuplée de plus de morts que de vivants ».

Et les « morts » de cette semaine sont Kleist et le rapport de son oeuvre au contresens (Christian Drapron), Racine et son Andromaque (Patrick Hochart, dans le cadre du séminaire « Critique sentimentale »), André Gide le temps d’un exergue (Lise Forment).

Vivant, Helio Milner vous donne le plaisir d’une fable rêveuse (« Le roi dit “nous voulons” »).

Et Clara Fabre, deux couchers de soleil aux formes fiévreusement enflammées.

S’il y avait un fil, il ferait des boucles, mais repasserait par des cases que nous aimons : le rêve, le dialogue, l’interrogation (sur le contresens, la beauté, le (trop) vrai...).

Tout cela, effleuré.