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Hélène Merlin-Kajman

31 mars 2012

 

 

Tous ceux qui aiment Ronsard, tous ceux qui ne le connaissent pas, ou encore ceux qui se souviennent seulement de ces vers appris à l'école, si caressants, si moqueurs, si intrigants aussi lorsqu'on est encore un enfant : « Mignonne, allons voir si la rose... », seront heureux de découvrir comment Jean-Charles Monferran déploie, avec une parfaite délicatesse critique, la question de la beauté de son oeuvre.

Il est si difficile de parler intelligemment de la beauté, d'en parler sans la faire servir à d'autres fins que celle de partager le plaisir qu'elle donne : c'est-à-dire sans tyrannie, dirait Pascal. Le dernier Dreamscape de Mary Shaw, qu'en dirai-je ? A travers les figures d'un rêve étrange qui débute dans un étrange salon de beauté, elle nous parle de la littérature ; accompagnant ainsi, fable après fable, le mouvement même de Transitions.

L'exergue de cette semaine porte sur une phrase merveilleuse de Benjamin dont je propose d'écouter la secrète allégresse. Et cette semaine, une enseignante-chercheuse anonyme répond au questionnaire « en lectrice plutôt qu'en pédagogue » - en lectrice sans qualité qui dit aimer aussi les « mauvais genres » et pas seulement la littérature canonique...

 


 

 

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