Hélène Merlin-Kajman

07 avril 2012

 

 

La « littérature », ouverture d’un espace d’échange imaginaire entre nous, n’offrirait-elle pas un recours salvateur en cas de difficulté ? C’est, en quelque sorte, la leçon commune des trois publications de cette semaine.

La citation du romancier Alessandro Piperno, avec sa part d’ambiguïté que commente Gilbert Cabasso, ancre la littérature dans cette zone où quelqu’un se débat avec la face obscure de sa vie.

Valère Staraselski nous raconte une expérience plus heureuse et qui pourra paraître presque magique : dans un internat, le brouhaha s’apaise au moment de l’extinction des feux parce qu’un pion – le narrateur lui-même – décide de calmer les adolescents en captant leur énergie par la lecture à haute voix de récits littéraires.

Et cette semaine Noémie associe la littérature à l'amitié et l'amour, nous confiant sans fard le rôle salvateur qu’elle a joué dans sa vie marquée par une « enfance traumatisante ».